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Du texte comme une chorégraphie verbale

  • Photo du rédacteur: PAUL BROUNAIS
    PAUL BROUNAIS
  • 11 nov. 2020
  • 1 min de lecture

Le texte, une fois prononcé, passe du monde de la page écrite au monde sonique, certes ; mais il se projette aussi dans le monde de la vision, lorsque, à travers le corps du diseur, les mots deviennent chair et mouvement. On pourrait penser la chose dans l’autre sens : le corps et la voix qui sont tout à fait significatifs lorsqu’ils sont sur scène, prennent une dimension nouvelle, une fois confrontés au texte. La page écrite est comme une chorégraphie ou une partition musicale qui sculpte le corps et la voix en séquences de mouvements et de modulations, et la beauté de cette épaisseur supplémentaire est qu’elle donne au diseur matière à réagir spontanément dans la présence du moment de l’énonciation.

 
 
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